La French Tech vient de dévoiler fièrement sa dernière création dans le domaine de la défense : une tourelle de mitrailleuse autonome dotée d’une intelligence artificielle capable de neutraliser tous les soldats et équipements militaires autour d’elle avec un taux de mauvaise identification d’un pour cent par jour. Un exploit technologique, selon ses concepteurs. Une source d’inquiétude, selon à peu près tout le monde.
Créé par la société Criystalis, logée au sein de l’incubateur de la BPI (Banque Publique d’Investissement), qui a connu un premier échec dans la conception de fontaines d’eau fraiche et à depuis préférer réorienter son activité vers le domaine de la défense moins regardant sur les normes. Gagnant du programme « Mettez IA dans le nom d’un projet », la jeune entreprise pourra ainsi tester son matériel en présence d’aucun officier supérieur sur le terrain militaire de son choix.
« Notre directeur, sorti d’une grande école de commerce, indique qu’il suffit d’avoir des compagnies de 50 personnes au lieu de 100 pour ne plus avoir de réel accident. Et on vend aussi une fausse solution pour rendre le soldat 2 fois plus efficace. »
Bastien Chapol – start-upper libéral sous perfusion d’argent public
Une fois les essais confirmant ce faible taux d’erreur, un colonel n’ayant aucune idée d’un processus de certification pourra ainsi signer la validation de l’armement avant de pouvoir prendre sa place de consultant au sein de la prometteuse équipe du constructeur. Les Armées pourront de cette façon s’enorgueillir de disposer de matériel qui sera réparé et améliorer par les jeunes officiers et sous-officiers dans l’ensemble des milieux de confrontation.