Avec les capacités de plus en plus performantes des ordinateurs pour percer les systèmes de chiffrement mathématiques, les chercheurs coopérant avec le ministère des armées viennent de démontrer une fois de plus que les capacités d’innovation du pays existent dès lors que les laboratoires ont un véritable budget. C’est ainsi qu’après une épidémie de grippe, une équipe de mathématiciens, n’ayant pas réussi à déchiffrer les ordonnances sur leurs supercalculateurs, eu l’idée d’utiliser des médecins pour chiffrer ses messages.
Ce système présente de nombreux avantages, notamment en zones de conflit ou dans des situations où les réseaux de communication sont compromis. Contrairement aux envois électroniques classiques, ce mode d’écriture crypté peut être utilisé sur des supports physiques (papier, tableaux, etc.), évitant ainsi les risques liés à la cybersurveillance. La contrainte principale étant que le médecin refuse d’écrire les messages à transmettre si le militaire ne présente pas d’abord sa carte Vitale, même lors de combats de tranchées.
« Nous avons besoin d’une réserve de médecins pour l’envoi des messages et de pharmaciens pour la lecture à la réception. Ça entraîne des déserts médicaux mais en attendant, même les ordinateurs quantiques ne déchiffrent pas les messages. »
CDCSHC Alan Feinstone – Chirurgien-Dentiste Chef des Services Hors-Classe
Les premiers tests effectués avec des médecins du service de santé des armées ont donné des résultats décevants, l’unique message qu’ils étaient à même de générer étant le mot « inapte ». Des expérimentations ont dû être effectuées avec des médecins dans le civil pour obtenir des messages plus développés. A noter que la solution ultime semble venir de messages écrit par les vétérinaires de campagne, les informations étant en plus floutés avec les traces de boues et de poires locales qui se trouvent sur leurs carnets d’ordonnances.
Sur une idée de @formatt.bsky.social