Les règles capillaires ont toujours été strictes dans les armées pour des raisons évidentes d’hygiène, de sécurité et parce que l’on a toujours fait comme cela. Cheveux courts, rasage impeccable, et apparence rigoureuse sont des symboles associés aux soldats depuis de nombreuses années. Pour continuer d’assurer cette discipline, le commandement a décidé de compléter la troisième sanction pour coupe non réglementaire avec une mutation d’office dans l’Armée de l’Air et de l’Espace pour permettre au soldat d’être plus en accord avec la discipline qu’il s’impose.
Une fois muté, un parcours de re-sélection lui permettra de savoir selon la longueur des cheveux s’il pourra intégrer les escadrons de chasse, de transport ou en cas de dreadlocks, le renseignement. Certains soldats de l’Armée de Terre y voient néanmoins une sanction disproportionnée estimant que ce genre de punition serait plus adéquat auprès de ceux qui ne cherchent à travailler qu’une seule journée sur deux.
« Nous avons aussi cherché une sanction supplémentaire au cas où les soldats ne salueraient pas correctement, mais si on les affecte au Service de Santé sans formation, ils risquent de perdre les dossiers du personnel de manière non réglementaire. »
Major Jeanne F. – Survivante RH
De même, la Marine Nationale et l’Armée de l’Air ont décidé de prendre des mesures similaires dans leur gestion du personnel. Leurs soldats, ne comprenant pas une demande technique ou complexe, pour ensuite se mettent uniquement à courir vers le talweg en direction de mon bras seront ainsi muté dans la région militaire de l’Armée de Terre géographiquement la plus proche.