Depuis 1989 et le début des dividendes de la paix, la question de l’investissement militaire traine dans les tiroirs des gouvernements européens, entre promesses et engagements. Il semble par un heureux hasard que de nombreux exécutifs en particulier à l’ouest du continent aient décidé simultanément, ce mercredi 6 novembre 2024, de se concentrer plu sérieusement sur la politique régalienne et internationale de leur pays, notamment dans le domaine de la défense. Cette fois-ci, l’ensemble des ministres ont même levé la main droite et craché par terre, juré wallah, pour assurer qu’ils font preuves de responsabilité.
Les nations européennes ont souvent hésité à consacrer une part nécessaire de leur PIB à la défense, préférant privilégier des investissements dans d’autres secteurs tels que les entreprises envoyant leurs forces de travail en Chine, voire dans les sociétés permettant d’éviter de devoir éduquer de salariés installés en CDI qui se syndiqueraient. Mis au pied du mur, les gouvernements se succèdent et espèrent malgré tout pouvoir continuer ce schéma avant d’être ceux en charge d’en gérer l’effondrement.
« Dès que l’on trouve une PME à qui couper les subventions, on redirige ces 15000€, sans devoir toucher ainsi aux aides d’entreprises, vers le régalien, l’éducation ainsi que la recherche. Et comptez sur les 5 millions de frais de communication pour vous le faire savoir . »
Random membre du gouvernement – Europe
Alors que cette déclaration va dans le bon sens, nous ne doutons pas que nos voisins n’hésiteront pas à s’inspirer du Service National Unifié afin de diminuer l’efficacité des politiques militaires et d’éducation comme cela a pu être honnêtement évalué par les politiques publiques françaises.