Bien que cherchant continuellement à apporter la meilleure aide aux soldats en opération, le Service de Santé des Armées se montre hésitant après le raté des essais avec les naturopathes à intégrer des nécromanciens parmi ses effectifs. Les difficultés se présentent tant au niveau déontologique qu’administratif pour les régiments avec l’arrivée de cette nouvelle capacité.
Plusieurs essais ont été tentés sans succès, les normes actuelles en salle d’opération interdisant aux sorciers de se présenter avec des fioles de potion qui n’ont pas encore été approuvées par les autorités sanitaires. Par chance, l’ordre des médecins n’arrivant déjà pas à prendre en main le problème de l’homéopathie, les barrières pour cette nouvelle science ne risquent pas d’être mises en place prochainement.
« C’est principalement un souci d’intégration dans les équipes. En ressuscitant un des nôtres, les réanimateurs sont pas contents, car il n’y a pas de pouls. En ressuscitant un ennemi tué à l’artillerie, on perd du temps à attendre qu’il recolle les morceaux. »
Dr B. « Paracetamol man » V. – Présent à l’infirmerie
Pour l’instant, l’Administration met son véto pour l’intégration de cette nouvelle médecine. Une réflexion est en cours pour savoir si les soldats réintégrés une fois revenus vivants doivent disposer d’un nouveau matricule ou s’ils récupèrent le précédent avec lequel ils ont été enregistrés.