C’était une crainte du corps militaire qui se concrétise à partir du mois de décembre 2023, les punitions règlementaires seront désormais toutes converties en jour de garde pendant les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Le volontariat n’ayant permis de trouver qu’une dizaine de personnes sur les 7,5% de l’ensemble des soldats des armées (16000) qui seront mobilisés durant cette période, il a fallu pour la chaine de commandement faire preuve d’inventivité.
Un barème sera fourni pour une meilleure équité, les bulletins de punitions comporteront sur leur dos les équivalences aux différentes condamnations. Allant d’un jour de garde au village média pour des retards répétés jusqu’à pour les sanctions les plus sévères, être du peloton d’alerte protection de Tony Estanguet, en charge de l’organisation des jeux, si son salaire est dévoilé au regard du chaos approchant.
« Ces punitions sont rudes pour tous. Avant, on pouvait s’en sortir en se portant volontaire pour être démineur, mais c’est désormais un risque de se retrouver de garde sous tente aux J.O. de Paris ET démineur. »
Caporal-chef Sabah F. – Retardataire sauf le week-end
Au vu de la sanction, une autodiscipline plus stricte apparait dans les rangs, au plus grand dam des responsables des Jeux Olympiques. Ces derniers n’ayant pas finalisé encore de solution pour trouver des bénévoles supplémentaires pour faire la sécurité en plus de ceux qui devront faire la cuisine, guider les sportifs, assurer les traductions, gérer la foule…