C’est lors d’une soirée film entre amis, dont certains militaires, qui s’annonçaient relativement classique durant ces vacances de la Toussaint qu’est arrivé un évènement inattendu. Une fois la projection terminée, les deux soldats n’ont pas fait une seule remarque tant sur la manière de porter une arme, de tirer ou sur la tactique utilisée par les protagonistes pendant le visionnage. Passée inaperçue initialement, l’absence de débriefing sur les aspects martiaux par le duo auprès de leurs amis a étonné l’assemblée.
Une fois l’étonnement des amis passés, et suite au manque de remarques, ont demandé aux soldats de dire ce qu’ils ont pensé. C’est à ce moment-là qu’est arrivé un second choc quand ils ont juste déclaré que c’était divertissant et que c’est ce qui est important dans un film. La soirée a continué ensuite malgré l’atmosphère lourde qui planait sur l’assemblé par l’absence d’un quelconque signalement d’un défaut de réalisme.
« C’est surtout que l’on n’a pas pu en placer une. Il y avait aussi deux historiens pendant la soirée alors ils ont signalé tous les uniformes qui avaient un bouton mal reproduit ou un grade au format 1944 alors que le film se passe en 1940. »
Matteo F. – pilote de FAMAS
L’explication la plus probable de cet évènement semble néanmoins se porter sur le choix du film. Dès les premières minutes de Dunkerque de Christopher Nolan visionné ce soir-là, les militaires abandonnèrent tout espoir d’y voir une belle réalisation ou une production correcte. Cela se comprend dès lors que le réalisateur a préféré montrer une œuvre telle que le ferait un étudiant au premier trimestre de ses études cinématographiques.