Le huis clos des casernes, parfois dû au fait d’être les seules personnes tenant sans canne dans leurs villes d’implantation, entraine de nombreuses histoires tristes mais familières. C’est néanmoins un récit plus inhabituel pour ce St-Cyrien ayant atteint le grade de commandant d’apprendre que sa femme le trompe non pas avec un officier, même issu des rangs, mais simplement avec un sous-officier.
Il semble au plus grand étonnement de l’officier ayant rencontré sa femme dans un rallye que cette dernière a une volonté propre. L’incompréhension est forte auprès de l’ensemble de ses collègues saint-cyriens à qui il s’est ouvert pour comprendre la situation. La situation semble encore plus inextricable lorsqu’il demande conseil aux anciens des promotions qui assurent que ce genre de chose n’arrive jamais, à leur connaissance.
« Je suis perdu, est-ce que je dois donner un ordre directement par le grade pour que ça cesse ou dois-je faire une demande de traitement via e-mail car la personne est dans une autre compagnie que je ne commande pas. »
Commandant Mathias Corne – 3e Compagnie
Afin de permettre un retour à la paix dans le foyer, l’officier a demandé à son subalterne s’il ne désire pas malgré tout passer les examens pour intégrer l’École Militaire InterArmées afin de garder tout son honneur une fois que ce dernier sera officier bien qu’il continuera de le prendre de haut, n’étant pas passé par Saint-Cyr.
Malheureusement, ces situations sont de plus en plus fréquentes. Les Saint-Cyriens passant beaucoup de temps à la messe à écouter des sermons sur le « bon dieu qui voit tout », les soirées chaudes avec Madame sont de plus en plus rares, en dehors des séances obligatoires réservées à la reproduction.
On t’attends à cyr mon poulet. Si ton QI dépassait ta pointure de tong le monde avancerait peut-être plus vite… enfin bon chacun sa place