Décidée à faire les épreuves du triathlon dans la Seine, la mairie de Paris s’est rapprochée des armées pour demander la fourniture des tenues T3P (Tenue de Protection NRBC à Port Permanent) auprès des armées afin d’équiper les sportifs durant cette mythique épreuve. Ces tenues créées pour protéger le personnel durant une attaque nucléaire, chimique ou bactériologique en complément du masque à gaz, permettront aux sportifs de nager en toutes sécurités durant le triathlon.
Plusieurs problèmes se posent aux organisateurs, conscient de cette demande. Principalement si les athlètes doivent effectuer l’ensemble de l’épreuve du triathlon équipé permettant ainsi de support aussi la pollution de l’air ou si la tenue sera à porter uniquement pour l’épreuve de nage. Les 15 minutes pour l’enfilage de la tenue permettront ainsi de diffuser un long tunnel de publicité pour faire croire à un remboursement de l’immense dette dû à l’évènement.
« Étant donné que nous tenons à faire ces JO à tout prix et que nous avons désormais des tenues militaires, nous avons demandé au Comité Olympique qu’elle nous indique le taux de perte acceptable durant les épreuves. »
Tony E. – Président-pagayeur
Après les nouveaux tests effectués, il a été demandé si les tenues pouvaient être fournies avec des couleurs plus claires pour pouvoir retrouver les sportifs qui se confondaient avec le kaki de l’eau de la Seine. Des soupçons de dopage aussi se portent sur certains triathlètes prétextant de la tenue pour avoir sur eux une grosse seringue qu’ils font passer pour de l’atropine servant habituellement à sauver ceux ayant été en contact avec du produit chimique d’attaque.