Alors que nous venions de passer mi-février 2023 la barre des 50 heures sans menace nucléaire de la part du président de la Fédération de Russie, tombèrent les dépêches de la suspension des accords New Start. Le Service de Santé des Armées a vérifié ses plans de préventions, actif en continu, immédiatement. Les analyses ont été formelles et le risque principal reste le terrible tétanos en cas d’attaque par les missiles balistiques provenant de l’époque soviétique.
Les militaires ont de ce fait dû s’assurer qu’ils sont à jour de leur vaccin antitétanique. Des instructions leur ont été transmises pour savoir gérer les bouts de ferrailles qui traineraient au point d’impact. Plusieurs accords sont en cours avec les organismes en charge des encombrants dans plusieurs communautés de communes afin que le nettoyage se fasse avec une pollution moindre.
« Les missiles sont imposants et éparpillent des petits bouts de métal rouillé coupant en s’écrasant. Il faut faire très attention en les ramassant. Quant à la matière nucléaire, nous avons eu la confirmation qu’elle a été revendue comme anti-limaces pour l’agriculture locale. »
Médecin en Chef Marcoule – Responsable NRBC au Service de Santé des Armées
Les questions se posent désormais pour savoir aussi s’il faut mettre en place des postures spécifiques dès que Vladimir Poutine prépare une annonce. Les médecins en charge de la prévention signalent les possibles épuisements qui découleraient des burn-out faits également par les Russes chargés déjà de diffuser les menaces en continu.