Avec la professionnalisation des armées, de plus en plus d’aspects de la vie militaire se font dans un cadre qui tente de se rapprocher au mieux du civil. Après le quotidien de bureau en caserne qui commence à se confondre avec celui des employés du privé, c’est désormais le front qui fait office d’inspection de la part des agents en charge de la sécurité du personnel.
Après plusieurs premières vérifications sur les bases avancées, les inspecteurs du travail ont demandé à être présents sur les zones de combats. C’est à partir de ce moment que les remarques ont commencés à abonder sur les normes de travail qui ne sont pas respectées. Risque de coupure sur bois lors des embuscades, saturnismes dus aux plombs des balles ennemis… la liste fût longue.
« Des efforts sont faits avec la présence systématique du casque. Par contre, les mines et explosifs ne sont disposés pas avec la signalisation de sécurité règlementaire. »
Jean-Michel Sécurité – Inspecteur du travail
De nombreuses recommandations ont été remises à l’État-major pour permettre à l’ensemble des soldats d’avoir des conditions de travail améliorées. Port d’une tenue fluo et utilisation d’une géolocalisation partagée pour une meilleure détection des camarades, formation au tâche debout et droit en continu pour éviter le mal de dos. Plusieurs pays attendent leurs mise en place pour donner suite à leur tactique de combat en cas d’engagement contre la France.