C’est un défi tout comme un retour aux fondamentaux qui est demandé aux gendarmes d’élite du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) par leur hiérarchie. En effet, il est voulu à ce que l’ensemble des interventions, de la négociation à l’assaut, se fasse avec un accent du sud si familier aux citoyens au contact de cette institution.
Des formations sont effectuées avec les rappels des phrases iconiques du contrôle routier pour évoluer vers le vocabulaire utilisé spécifiquement dans leur métier. C’est ainsi que les opérations pour déloger un fada armé ou un RETEX d’un entrainement où ils se seront fait emboucaner par les instructeurs sera leur lot quotidien.
« Ça reste une unité d’élite pour nous tous mais maintenant qu’ils crient : ‘Tu déposeuh ton armeuh et tu laisses sortir les pitchounes’ lors d’une intervention, on s’identifie plus facilement à eux. »
@gendygentil – Gendarme en peloton départementale
À partir de la seconde année au sein de l’unité emblématique du plateau de Satory, les sous-officiers peuvent demander à se spécialiser. Ils peuvent dès là décider de disposer d’un accent du sud-ouest ou du sud-est correspondant le mieux à leur tempérament ou au choix de leur viennoiserie matinale.