C’est un choix qui n’en est peut-être pas un pour le capitaine Jacques C. quand, comme toujours dans sa vie, il est pris d’hésitation. Tiraillé entre un amour pour se coucher dans la terre au fond du talweg et une passion pour les aéronefs, il choisit de rejoindre l’Aviation Légère de l’Armée de Terre.
Depuis, heureux de cet entre-deux, il réconcilie dans son métier toutes ces années de vacillements dans ses choix. Ses anniversaires où il prenait un gâteau chocolat et une tarte aux fruits ou lorsqu’il mélangeait du pop-corn sucré et salé quand il se rendait au cinéma sont désormais que de mauvais souvenir.
« On voit bien que j’ai toujours eu du mal à choisir. Je me retrouve désormais à ce que l’on m’ordonne d’aller me cacher derrière des arbres et ensuite, on me dit de contacter la tour de contrôle quand je m’approche de l’aéroport. »
Capitaine Jacques C. – 1er Régiment d’Hélicoptère de Combat
Malgré les moqueries ou mises à l’écart, il se rassure qu’il soit plus facile pour lui d’expliquer son métier là où ses collègues Marines américains peuvent être pilote d’avions et subissent des moqueries constantes telles que « Eh l’avion, tu t’es trompé dans ton camouflage » et autre « Attention, les soldats passagers ont pris le contrôle de l’appareil ».