L’uniforme, une des caractéristiques principales des armées, rencontre malgré son aspect hors du temps, des changements avec la mode des hipsters apparue dans les années 2000. Cette sous-culture, pour reprendre les mots de Wikipédia, caractérisé entre autres par l’utilisation de matériaux et techniques anciennes dites plus « authentique » infuse de plus en plus dans l’Armée de l’Air.
Focalisé sur la période 1920 à 1930, c’est tout un pan de technique et de tradition de l’Armée de l’Air qui réapparaisse au sein de l’escadron où tous ces nouveaux arrivants sont rassemblés. Que ce soit les plus anciens tentant de faire des missions d’observation sur Breguet 14 ou la frange plus moderne découvrant la radio à bord avec les Lioré et Olivier LeO 20 pour les convoyages, des habitudes oubliés refont ainsi surface.
« Pour les biplans et la moustache obligatoire, ça ne nous posait pas de problème. Quand ils ont commencé à demander les dentifrices avec de la cocaïne et les crèmes de peau au radium de l’époque, on a été obligé de mettre un stop »
Olivier L. – Lieutenant-Colonel commandant d’escadron
« Nous aurions bien trouvé un avantage en nous permettant de garder un escadron de mémoire mais ces fichus hipsters trouvent quand même le moyen de mettre des tenues Kitsuné pour voler et utiliser des Nokia 3310 comme radio à bord. L’avantage, c’est que le reste de l’Armée de l’Air semble aussi droit qu’un peloton de pionniers de la Légion Étrangère. »