Moscou – Comme dans tout conflit, la guerre russe en Ukraine oblige à adapter les tactiques selon l’environnement rencontré par rapport à ce qui a été prévu initialement. C’est ainsi qu’à la date d’écriture de cet article, 22 généraux et commandants d’unités sont déjà mort en zone ennemi.
Ce chiffre inhabituel, approchant les 14 généraux français tués entre le 22 aout 1914 et le 25 septembre 1914, ne peut qu’entrainer un changement de doctrine dans l’utilisation des forces. C’est ainsi qu’il a été décidé de limiter à un seul général par colonne d’assaut, blindé ou d’infanterie, le nombre affecté lors des attaques face aux forces ukrainiennes.
« On pensait que c’était une bonne idée, ils sont généraux donc forcément plus intelligents. Il allait nous apprendre ce qu’il faut faire. Mais en perdre autant, ça pose un problème d’image parait-il ».
Sergent Ivan K. – 28ème Armée Mécanisée
C’est avec regret qu’ont dû être débarqué de leur T-80, 2 des 3 généraux d’un T-80, camarades de chambrée à l’Académie militaire de l’état-major général. Ces derniers se faisaient une joie d’aller attaquer l’Ukraine avec un char qu’ils avaient achetés eux-mêmes avec l’argent détourné sur les soldes de leurs subalternes.