Brest – C’est un élément important de l’efficacité de la dissuasion nucléaire qui a été dévoilé récemment par le commandement de l’Île-Longue au Caporal Stratégique. Nous savions déjà que les patrouilles des SNLE français durait approximativement 6 mois mais la raison n’est pas technique contrairement à ce que nous pensions.
Pour préserver le moral et la concentration du personnel de la Marine Nationale basé à Brest, une rotation régulière est prévue à bord des SNLE afin d’éviter de laisser les marins rester trop longtemps dans la sous-préfecture du Finistère. Détruite en grande partie durant la Seconde Guerre Mondiale, elle a fait la part belle au béton, matériau noble de l’époque, pour sa reconstruction.
« Dès que je suis à bord, nous avons le droit à des couleurs vertes sur nos écrans, les tuyaux rouges de secours dans le bâtiment ou l’ambiance bleu de la mer. C’est plus reposant que de devoir distinguer les nuances de gris des bétons sur le ciel nuageux »
Kaelig Le Bihan – Second maître à bord du Vigilant
La France peut s’enorgueillir d’avoir dans ces rangs de tels héros qui savent rester dans ce bout de terre pour la sauvegarde de la Nation. « Nous avons un devoir moral envers ces personnes qui donnent beaucoup d’eux même et nous sentons bien la nervosité à bord quand on se rapproche de la fin d’une tournée en mer » a avoué sous couvert d’anonyme l’un des Pacha des SNLE.